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  14/02/2024 Actualités

Interview d'un accueillant France Passion

France Passion, ce sont 2200 étapes et autant de personnes ou d’activités à découvrir. Ce mois-ci, nous nous arrêtons à la ferme de l’Altiplano située en Meurthe-et-Moselle (54) pour rencontrer Quentin et sa famille, accueillant depuis près de 10 ans.

Bonjour Quentin !

Pouvez-vous nous présenter la ferme de l’Altiplano ?

C’est la ferme familiale, agréée ferme pédagogique », où j’ai rejoint mon père et ma mère en 2017. Mon frère et sa compagne travaillent aussi ici depuis l’année dernière. Nous avons un élevage de 200 vaches laitières, des Holstein et des Montbéliardes, dont le lait est transformé essentiellement en emmental ou en munster dans une coopérative.

Pour la partie insolite, nous avons aussi développé un élevage d’Alpagas depuis 1994. Nous avons commencé avec un mâle et dix femelles en provenance directe du Chili. Aujourd’hui, nous avons 45 alpagas. Il a cette particularité d’être plus petit qu’un lama, et de fournir une laine très fine et douce. Avec cet élevage, nous avions le projet de valoriser la laine et le produit fini. Nous avons même une petite boutique que nous ouvrons à la demande où l’on peut y trouver des pelotes de laine, des pulls, des chaussettes, des écharpes…

 

Comment êtes-vous devenus accueillants France Passion ?

Nous sommes devenus accueillants France Passion il y a près de 10 ans, sous l’impulsion d’un cousin de ma mère, camping-cariste. Déjà adhérent, il s’est un jour arrêté chez nous et a tout de suite pensé que notre ferme se prêtait bien à la mentalité et à la façon de travailler de l’association France Passion. Nous sommes donc devenus adhérents par le biais d’un adhérent… de notre famille.

Nous avons une petite plateforme en béton où nous pouvons accueillir jusqu’à 3 camping-cars. Le système France Passion est génial, car nous tondons les alpagas tous les ans ce qui nous permet de montrer le travail fait autour de cet élevage et de pouvoir ensuite faire découvrir l’élevage laitier.

Pour la petite histoire, tondre un alpaga n’est pas aussi facile qu’un mouton. Ils ne se laissent pas facilement faire et il faut être trois pour y arriver. Du spectacle en perspective !

 

Qu’est-ce qu’un bon voyageur ?

Sur notre ferme, un bon voyageur doit être compréhensif. La ferme est en exploitation, nous sommes souvent avec les bêtes ou sur des travaux de saison comme les fenaisons, donc nous ne sommes pas tout le temps là pour accueillir immédiatement les campings-caristes. 

Ils peuvent donc se garer où ils le souhaitent, quitte à ce que nous leur montrions ensuite où ils peuvent stationner si ce n’est pas au bon endroit. Nous avons beaucoup de chance, car dans la majorité des cas, tout se passe très bien. Les gens sont respectueux !  

 

Qu’est-ce que vous apporte  cette aventure?

Du point de vue humain, c’est super, car cela nous permet de rencontrer des personnes qu’on ne côtoierait pas forcément. On voit des gens qui ont pris une année sabbatique et qui voyagent pendant un an, des vacanciers, des retraités… tous types de publics et d’origines différentes. On échange sur leur métier ou sur ce qu’ils faisaient avant. Cela nous fait voyager en restant chez nous. C’est une expérience très enrichissante.

 

Avez-vous vécu une anecdote drôle ou inoubliable ?

Un été, nous étions en pleine moisson. Il faisait 40 degrés. Nous n’étions pas très bien.

Un énorme camping-car est arrivé avec un gars super sympa qui est venu discuter avec nous une bonne demi-heure. C’était bien, car cela nous a fait une pause et nous avons pu nous reposer un peu. Sauf qu’il nous a proposé de boire un verre de rhum à 15h00 de l’après-midi. On a bu un fond pour ne pas le vexer, mais on ne voulait surtout pas tomber raide avec la chaleur ! :') 

 

Merci Quentin !

 

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